À quelques semaines de la réouverture officielle des classes, fixée au 1er octobre par le Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), la situation du pays reste préoccupante. Malgré l’annonce gouvernementale, rien de concret n’a encore été entrepris pour préparer cette rentrée cruciale.
Les parents, déjà inquiets, pointent du doigt l’absence de subventions pour les matériels scolaires, le manque de mesures de sécurité et l’état déplorable de nombreuses écoles ravagées par l’insécurité, sans compter celles délabrées depuis des années. À ce rythme, plusieurs enfants risquent de voir la nouvelle année scolaire compromise avant même son début.
Le spectre de l’insécurité plane également sur la rentrée. Les gangs armés continuent d’imposer leur loi dans plusieurs zones, fragilisant encore davantage la confiance des familles et des enseignants quant à la possibilité d’une rentrée normale.
Alors que le compte à rebours se rapproche du 1er octobre, la population attend des actions concrètes du gouvernement pour garantir non seulement la réouverture des classes, mais aussi la sécurité et le bon déroulement de l’année scolaire. La rentrée scolaire en Haïti semble aujourd’hui suspendue entre annonces officielles et réalité préoccupante sur le terrain.
Rentrée des classes en Haïti : le MENFP annonce, mais le terrain s’inquiète
