À Canaan, la maison du chef de gang Jeff Gwo Lwa choque la population haïtienne, mais aussi le monde. Alors que des milliers de familles sont obligées de fuir leurs foyers à cause de la violence, lui se construit une résidence luxueuse, presque comme un château. Dans un pays où la majorité vit dans la misère, voir un criminel habiter dans le luxe, c’est une insulte aux citoyens honnêtes.
Ces constructions ne sont pas de simples maisons. Elles montrent clairement que les gangs prennent la place de l’État. Chaque mur qui s’élève rappelle l’incapacité du gouvernement à protéger la population. Ces châteaux sont comme des trophées, qui affichent au grand jour la puissance des criminels et la faiblesse des autorités.
Le pire, c’est que ces chefs de gangs ne vivent pas dans l’ombre. Ils bénéficient de complicités et de soutiens. Derrière ces maisons se cachent des réseaux qui les financent, les protègent et leur permettent de régner en toute tranquillité. Ce ne sont plus de simples bandits, mais des acteurs puissants d’un système corrompu.
Pendant ce temps, le peuple souffre. Des familles dorment dans des abris de fortune, des enfants perdent leur droit à l’éducation, des petits commerçants perdent tout. Face à cela, les châteaux des gangs ne sont pas seulement du luxe, ce sont des symboles de mépris et d’injustice.
L’indignation, à elle seule, ne changera rien. Si l’État continue à détourner le regard, les gangs vont continuer à se renforcer et à transformer le pays en royaume de la peur. La communauté nationale et internationale doit comprendre que ce n’est pas juste une question de sécurité, mais une menace directe contre l’avenir même d’Haïti.
Ces châteaux de la honte rappellent que:
« quand l’État abandonne ses responsabilités, d’autres prennent la place. »
Les dénoncer est nécessaire, mais agir est vital. Sinon, l’histoire retiendra que dans les ruines du pays, ce sont les chefs de gangs qui ont bâti leurs palais, pendant que l’État restait spectateur.
Quand l’Etat est absent, tous peuvent imposer leur loi.
Pour Haïti, c’est la connivence de l’Etat avec les gangs qui plonge le pays fans ce désastre.
Très juste article ! Ces gangs exploitent labandon de lÉtat. La colère seule ne suffit pas, il faut une action urgente pour détruire ces châteaux de la honte et rétablir lautorité. Haiti a besoin despoir, pas de palais de criminals. #Haiti #Justice