La 80e Assemblée générale des Nations Unies a marqué une étape inédite dans l’histoire de la Palestine. vendredi 19 septembre , les États membres ont adopté une résolution autorisant le président palestinien Mahmoud Abbas à intervenir par le biais d’un discours enregistré, diffusé en visioconférence.
Cette résolution, présentée par la France, a bénéficié d’un large soutien : 145 pays ont voté en faveur, dont Haïti, tandis que 5 se sont opposés et 6 se sont abstenus. Les États-Unis, eux, ont exprimé leur désaccord en annonçant qu’aucun visa ne serait délivré à la délégation palestinienne désireuse d’assister physiquement aux travaux de l’Assemblée générale.
Au-delà de cette décision symbolique, le dossier palestinien pourrait connaître une évolution majeure durant cette session. La reconnaissance officielle d’un État palestinien, longtemps au centre des débats diplomatiques, pourrait franchir un seuil décisif et s’imposer comme une nouvelle réalité sur la scène internationale.
Entre ouverture diplomatique et tensions persistantes, la prise de parole de Mahmoud Abbas en visioconférence cristallise une fois de plus les fractures au sein de la communauté internationale sur la question palestinienne.
Privé de visa par Washington, Mahmoud Abbas prend la parole à l’ONU en visioconférence
