Wilfort Ferdinand, connu sous le surnom de « Ti Will », a été abattu mardi 16 septembre ,aux côtés d’un autre individu qui l’accompagnait, dans les environs de Gros-Morne, département de l’Artibonite.

Ancien chef du groupe armé Fwon Rezistans, basé aux Gonaïves, Ti Will s’était particulièrement illustré lors de la mobilisation armée qui avait contribué à la chute de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide en 2004.
Condamné par la justice pour son implication dans diverses affaires de violence, il avait néanmoins retrouvé la liberté après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle accordée sous l’administration de Michel Joseph Martelly.
Sa mort intervient dans un contexte marqué par une recrudescence de la violence armée dans l’Artibonite, région où plusieurs groupes rivaux s’affrontent pour le contrôle du territoire. Les circonstances exactes de cette fusillade n’ont pas encore été éclaircies par les autorités.
La disparition de Ti Will ravive le souvenir d’un personnage controversé de l’histoire récente d’Haïti, perçu à la fois comme acteur d’une lutte politique et comme figure emblématique de l’instabilité sécuritaire qui secoue le pays depuis deux décennies.