Il n’y a pas si longtemps, les rues de Cabaret vibraient aux slogans « Viv IZO » et « Aba CPT ». La population espérait alors un changement, un souffle nouveau. Mais cette semaine, ces cris d’espoir se sont transformés en larmes de désespoir.
La coalition Viv Ansanm a frappé fort. Une attaque sanglante qui a coûté la vie d’ environ 40 personnes . Le massacre a choqué toute la commune et rappelé la dure réalité : les promesses des groupes armés n’étaient que des paroles en l’air.
Pendant que certains encourageaient les habitants à rentrer chez eux, les balles et la violence ont balayé toute idée de sécurité. Beaucoup doutent désormais qu’il soit possible de vivre à nouveau paisiblement dans les quartiers contrôlés par les gangs.
Les habitants de Cabaret, autrefois portés par l’espoir, se retrouvent aujourd’hui brisés, entre peur et colère. « On nous avait promis la paix, mais on ne récolte que du sang », crie des citoyens sous le choc.
La vie normale paraît de plus en plus lointaine dans les zones occupées par les criminels. Et pour beaucoup, le retour à la stabilité ressemble désormais à un rêve brisé.
