Dans une lettre adressée au secrétaire d’État américain, le fils aîné de l’ancien président Jovenel Moïse affirme que certains « puissants oligarques » bénéficient d’une protection sur le territoire américain et financent depuis longtemps des activités terroristes, l’instabilité politique, plusieurs coups d’État, dont le dernier en date est l’assassinat du pape.


« Vous avez l’influence, la capacité et l’autorité morale nécessaires pour contribuer au triomphe de la justice », déclare Joverlein Moïse à Marco Rubio.
Le fils de l’ancien président affirme aussi qu’extrader vers Haïti des criminels déjà arrêtés aux États-Unis serait un acte « irresponsable », un geste que l’esprit de fraternité républicaine n’autoriserait pas.
Dans cette même lettre, Joverlain Moïse souligne aussi le lien historique entre Haïti et les États-Unis, deux nations nées de la lutte pour l’indépendance. Il estime qu’une réponse ferme au meurtre de son père constituerait un signal fort en faveur de la démocratie dans l’ensemble de l’hémisphère occidental.
Alors que plusieurs suspects, parmi eux des ressortissants colombiens, haïtiens et haïtiano-américains, sont actuellement poursuivis par la justice américaine dans le cadre de l’enquête fédérale, la lettre ravive le débat sur le rôle présumé de puissants acteurs économiques haïtiens. Jusqu’ici épargnés par la justice, ces derniers sont soupçonnés par certains d’avoir joué un rôle clé dans l’assassinat.
Source: Luckson Saint Vil, Valerio Saint-Louis