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La télévision d’État iranienne visée par une attaque israélienne en plein direct

Dans un nouvel épisode de l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, la télévision d’État iranienne (IRIB) a été la cible d’une frappe israélienne ce lundi, interrompant brièvement sa diffusion en direct. L’attaque, survenue dans le nord-est de Téhéran, a semé la panique alors qu’une présentatrice quittait précipitamment le plateau sous une pluie de débris, selon des images relayées par les médias iraniens.

L’armée israélienne avait prévenu quelques heures plus tôt les habitants du quartier abritant les locaux de l’IRIB d’évacuer, annonçant des frappes imminentes contre des « infrastructures militaires » dans la zone. Dans un message publié sur Telegram, le porte-parole israélien Avichay Adraee a justifié l’opération en ciblant des installations liées au régime iranien. Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a même affirmé que la télévision d’État était « sur le point de disparaître », intensifiant la rhétorique belliqueuse.

Cette attaque s’inscrit dans un cycle de violences déclenché le 13 juin par l’opération israélienne « Rising Lion », qui a visé des sites nucléaires et militaires iraniens, faisant plus de 224 morts et un millier de blessés, selon le ministère iranien de la Santé. En réponse, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles sur Israël, tuant au moins 24 personnes, dont 11 dans la nuit de dimanche à lundi, d’après le bureau du Premier ministre israélien.

L’Iran a dénoncé une « violation flagrante du droit international », accusant Israël d’avoir ciblé des civils, y compris un hôpital à Kermanshah. Les Gardiens de la Révolution, de leur côté, ont appelé les habitants de Tel-Aviv à évacuer, menaçant d’une « guerre longue et totale ».

La communauté internationale, inquiète, multiplie les appels à la désescalade. La Chine a exhorté les deux parties à apaiser les tensions, tandis que la France, par la voix d’Emmanuel Macron, a plaidé pour un retour au dialogue. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que le site nucléaire de Natanz, bien que touché en surface, n’a pas subi de dommages à ses installations souterraines.

Alors que les frappes se poursuivent, cette attaque contre un média d’État marque une nouvelle étape dans le conflit, alimentant les craintes d’une guerre régionale incontrôlable.

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