Dans un revirement inattendu, Elon Musk, PDG de Tesla et propriétaire de X, a présenté ses excuses publiques au président des États-Unis, Donald Trump, ce mercredi matin, après une semaine marquée par une dispute publique explosive entre les deux hommes. Dans un message posté sur X à 9h04 (CEST), Musk a déclaré : « Je regrette certains de mes messages à propos du président @realDonaldTrump la semaine dernière. Ils sont allés trop loin. »
Cette brouille, qui a captivé l’attention des médias et des marchés financiers, trouve ses racines dans les critiques virulentes de Musk à l’encontre du projet de loi budgétaire et fiscale de Trump, surnommé « One Big Beautiful Bill ». Musk avait qualifié ce texte de « monstre budgétaire » et d’« abomination dégoûtante », estimant qu’il risquait d’aggraver le déficit fédéral américain. Il avait également franchi une ligne rouge en suggérant, sans preuve, que le nom de Trump figurait dans les dossiers Epstein non publiés, une accusation qu’il a depuis supprimée de X.
Une escalade rapide
La querelle a éclaté après que Musk, ancien allié de Trump et ex-responsable du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), a quitté son rôle officiel au sein de l’administration. Les tensions se sont intensifiées lorsque Trump a riposté sur sa plateforme Truth Social, accusant Musk de « syndrome de dérangement de Trump » et menaçant de couper les contrats fédéraux de plusieurs milliards de dollars attribués aux entreprises de Musk, notamment SpaceX et Tesla.
Cette guerre des mots a eu des répercussions immédiates. Les actions de Tesla ont chuté, perdant temporairement plus de 150 milliards de dollars en valeur boursière, tandis que le marché des cryptomonnaies a également été secoué, avec une baisse de près de 4 % du Bitcoin après les accusations de Musk concernant les dossiers Epstein.
Un apaisement orchestré ?
L’apologie de Musk intervient après une conversation téléphonique privée avec le vice-président JD Vance et la cheffe de cabinet de la Maison Blanche, Susie Wiles, vendredi dernier, selon des sources proches du dossier. Cette démarche semble indiquer une volonté de désamorcer le conflit, potentiellement motivée par les intérêts commerciaux de Musk. En tant que contractant majeur du gouvernement américain, SpaceX et Tesla pourraient être vulnérables à des représailles de l’administration Trump.
Trump, de son côté, a adopté un ton étonnamment mesuré. Dans une interview accordée au *New York Post* pour l’émission « Pod Force One », enregistrée avant les excuses de Musk, il a déclaré : « Je n’ai pas de rancune envers Elon. J’étais déçu, mais c’est comme ça. » Interrogé sur une possible réconciliation, il a ajouté : « Je suppose que je pourrais. » Ce ton conciliant contraste avec ses déclarations antérieures, où il avait exprimé sa déception face à ce qu’il percevait comme une « trahison » de Musk, son ancien « premier ami ».
Une réconciliation stratégique ?
Pour certains analystes, cette désescalade pourrait être mutuellement bénéfique. Dan Ives, analyste chez Wedbush, a qualifié l’excuse de Musk de « pas important » pour rétablir les relations, soulignant que « Musk a besoin de Trump et Trump a besoin de Musk ». Ives estime que cette trêve pourrait faciliter des initiatives clés pour Tesla, notamment un cadre fédéral pour les véhicules autonomes, un projet évalué à plus de 1 000 milliards de dollars pour l’entreprise.
Cependant, tous ne sont pas convaincus que cette réconciliation durera. Sean O’Grady, dans un éditorial pour *The Independent*, a ironisé sur la « capitulation » de Musk, suggérant que la peur d’une « destruction mutuellement assurée » – notamment la perte de contrats fédéraux – aurait poussé le milliardaire à faire marche arrière. Il reste à voir si cet apaisement est le prélude à une alliance renouvelée ou simplement une pause temporaire dans un affrontement entre deux figures aux egos démesurés.
Une relation complexe
L’histoire entre Musk et Trump a connu des hauts et des bas spectaculaires. En mai 2025, Trump avait remis à Musk une « clé dorée » de la Maison Blanche, saluant son rôle dans l’administration. Musk, qui a investi près de 300 millions de dollars dans la campagne républicaine, était alors perçu comme un allié idéologique, partageant avec Trump des positions sur l’immigration et la dérégulation. Mais cette proximité s’est effritée face aux divergences sur la politique budgétaire.
Alors que les deux hommes semblent prêts à enterrer la hache de guerre, du moins pour l’instant, l’attention se tourne vers les implications à long terme. Musk, en quête de protéger ses intérêts commerciaux, et Trump, déterminé à maintenir son emprise politique, pourraient trouver un terrain d’entente. Mais dans cet affrontement entre « l’objet inamovible » de l’ego de Trump et « la force irrépressible » de l’arrogance de Musk, comme l’a décrit *The Independent*, le public reste en attente du prochain acte.
Cette brouille, qui a captivé l’attention des médias et des marchés financiers, trouve ses racines dans les critiques virulentes de Musk à l’encontre du projet de loi budgétaire et fiscale de Trump, surnommé « One Big Beautiful Bill ». Musk avait qualifié ce texte de « monstre budgétaire » et d’« abomination dégoûtante », estimant qu’il risquait d’aggraver le déficit fédéral américain. Il avait également franchi une ligne rouge en suggérant, sans preuve, que le nom de Trump figurait dans les dossiers Epstein non publiés, une accusation qu’il a depuis supprimée de X.
Une escalade rapide
La querelle a éclaté après que Musk, ancien allié de Trump et ex-responsable du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), a quitté son rôle officiel au sein de l’administration. Les tensions se sont intensifiées lorsque Trump a riposté sur sa plateforme Truth Social, accusant Musk de « syndrome de dérangement de Trump » et menaçant de couper les contrats fédéraux de plusieurs milliards de dollars attribués aux entreprises de Musk, notamment SpaceX et Tesla.
Cette guerre des mots a eu des répercussions immédiates. Les actions de Tesla ont chuté, perdant temporairement plus de 150 milliards de dollars en valeur boursière, tandis que le marché des cryptomonnaies a également été secoué, avec une baisse de près de 4 % du Bitcoin après les accusations de Musk concernant les dossiers Epstein.
Un apaisement orchestré ?
L’apologie de Musk intervient après une conversation téléphonique privée avec le vice-président JD Vance et la cheffe de cabinet de la Maison Blanche, Susie Wiles, vendredi dernier, selon des sources proches du dossier. Cette démarche semble indiquer une volonté de désamorcer le conflit, potentiellement motivée par les intérêts commerciaux de Musk. En tant que contractant majeur du gouvernement américain, SpaceX et Tesla pourraient être vulnérables à des représailles de l’administration Trump.
Trump, de son côté, a adopté un ton étonnamment mesuré. Dans une interview accordée au *New York Post* pour l’émission « Pod Force One », enregistrée avant les excuses de Musk, il a déclaré : « Je n’ai pas de rancune envers Elon. J’étais déçu, mais c’est comme ça. » Interrogé sur une possible réconciliation, il a ajouté : « Je suppose que je pourrais. » Ce ton conciliant contraste avec ses déclarations antérieures, où il avait exprimé sa déception face à ce qu’il percevait comme une « trahison » de Musk, son ancien « premier ami ».
Une réconciliation stratégique ?
Pour certains analystes, cette désescalade pourrait être mutuellement bénéfique. Dan Ives, analyste chez Wedbush, a qualifié l’excuse de Musk de « pas important » pour rétablir les relations, soulignant que « Musk a besoin de Trump et Trump a besoin de Musk ». Ives estime que cette trêve pourrait faciliter des initiatives clés pour Tesla, notamment un cadre fédéral pour les véhicules autonomes, un projet évalué à plus de 1 000 milliards de dollars pour l’entreprise.
Cependant, tous ne sont pas convaincus que cette réconciliation durera. Sean O’Grady, dans un éditorial pour *The Independent*, a ironisé sur la « capitulation » de Musk, suggérant que la peur d’une « destruction mutuellement assurée » – notamment la perte de contrats fédéraux – aurait poussé le milliardaire à faire marche arrière. Il reste à voir si cet apaisement est le prélude à une alliance renouvelée ou simplement une pause temporaire dans un affrontement entre deux figures aux egos démesurés.
Une relation complexe
L’histoire entre Musk et Trump a connu des hauts et des bas spectaculaires. En mai 2025, Trump avait remis à Musk une « clé dorée » de la Maison Blanche, saluant son rôle dans l’administration. Musk, qui a investi près de 300 millions de dollars dans la campagne républicaine, était alors perçu comme un allié idéologique, partageant avec Trump des positions sur l’immigration et la dérégulation. Mais cette proximité s’est effritée face aux divergences sur la politique budgétaire.
Alors que les deux hommes semblent prêts à enterrer la hache de guerre, du moins pour l’instant, l’attention se tourne vers les implications à long terme. Musk, en quête de protéger ses intérêts commerciaux, et Trump, déterminé à maintenir son emprise politique, pourraient trouver un terrain d’entente. Mais dans cet affrontement entre « l’objet inamovible » de l’ego de Trump et « la force irrépressible » de l’arrogance de Musk, comme l’a décrit *The Independent*, le public reste en attente du prochain acte.