Selon une interview menée par Ayibopost auprès de quelques policiers Kényans, un mauvais fonctionnement règne au sein de la mission. Ils se plaignent des conditions de travail, des stratégies opérationnelles incompréhensibles pour eux et des inégalités de traitement entre agents.
Selon les témoignages collectés par Ayibopost, le choix des agents déployés sur le terrain serait influencé par des relations personnelles avec des responsables. « Certains se disent “spécialistes” et ne participent pas aux patrouilles. Ils s’occupent d’activités secondaires », poursuit un officier.
Un autre agent confirme ces allégations : « Tout dépend de qui tu connais. Certains évitent les opérations et bénéficient d’un traitement préférentiel. »
Les agents kényans craignent que la situation empire si des réformes urgentes ne sont pas prises au sein de la mission. Ils disent avoir, avec d’autres officiers, soulevé sans succès leurs préoccupations en interne. « On nous a simplement dit de ne pas perdre espoir », rapporte un agent. « Mais rien n’a changé. »